Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 21:13

Peuples Solidaires DESC 33 participe au

Forum « Mondialisons nos Solidarités » 2014-02-13 222029

 

Mercredi 19 Février 2014

 

 

organisé par la licence professionnelle « Chargé-e de projets en solidarité internationale et développement durable » de Bordeaux III, en partenariat avec l'association « Frères des Hommes » et « Ingénieurs sans Frontières ».

 

 

 

 Venez nombreux et nombreuses « Mondialiser vos solidarités » !

 

Domaine Universitaire Bordeaux Montaigne - Esplanade des Antilles - 33607 Pessac

Accès : TRAM B ARRÊT « MONTAIGNE MONTESQUIEU »

 

Contact Camille : lp_projet_fdh@yahoo.com

Partager cet article
Repost0
Published by peuples-solidaires - dans Conférences - animations
17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 07:22

Sur le thème de la souveraineté alimentaire

et de l'agro-écologie,

Ne manquez pas :


LES MOISSONS DU FUTUR

 

MERCREDI 14 novembre à 20h00

 

au cinéma Jean Eustache de Pessac

en présence de Marie-Monique ROBIN, la réalisatrice.

 

Soirée organisée par le collectif SSI Pessac

dans le cadre du festival Alimenterre.

 

Voir bande annonce :

 http://www.festival-alimenterre.org/film/moissons-futur

Partager cet article
Repost0
Published by peuples-solidaires - dans Conférences - animations
24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 16:34

janadesh-2007-16 medium

Peuples Solidaires DESC33 vous invite à voir le film retraçant la grande marche indienne de 2007 (Janadesh), organisée par le mouvement social non-violent Ekta Parishad,

en présence du réalisateur François Verlet. 

 

La Marche des gueux - La force libératrice de la non-violence

   Un film de François Verlet - 2008 -

France - 53 minutes - DV Cam

 

¤ En Inde, en 2007, Janadesh, 25 000 marcheurs se sont mobilisés pour inciter le gouvernement indien à prendre en considération le problème de l’accès à la terre, de la violation des droits de l’Homme et des dégradations de l’environnement en Inde (eau, terre et forêt).

Depuis 2007 les engagements du gouvernement Indien n’ont pas été respectés.

 

¤ Le 2 octobre 2011, poursuivant son combat, Ekta Parishad a lancé un périple de mobilisation d'un an à travers l'Inde. Fr. Verlet prépare actuellement un film.

 

¤ Le 2 octobre 2012, Jan Satyagraha, marche pour la justice : ce seront 100 000 paysans sans terre qui marcheront de la même manière qu’en 2007 de Gwalior à Delhi (350 kms) pour obtenir gain de cause !

Leur demande : l'accès à la terre, une vraie réforme agraire appliquée, l'accès à l'eau, le droit de vivre dans et de la forêt, l'égalité des droits pour les femmes…


Les soutiens internationaux se mobilisent pour obtenir des résultats concrets. Des actions multiples auront lieu au Népal, au Kenya, au Brésil, en Colombie, en Thaïlande, etc… en France aussi et à Bordeaux notamment, avec

Peuples Solidaires DESC33 le 30 septembre 2012.


Partager cet article
Repost0
Published by peuples-solidaires - dans Conférences - animations
30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 14:27

SSI-DROITS-2011-rvb-72dpi-1-.JPGLe samedi 19 novembre 2011 de 10 à 17h00 

Village associatif organisé par le COLLECTIF DES ASSOCIATIONS DE BORDEAUX-CENTRE

place de la Victoire à Bordeaux


 

INFORMATION&SENSIBILISATION

10 h à 17 h : Présentations, informations et communications des associations sur le message et les valeurs de la solidarité internationale.

-   12 h à 16 h : Animation via « L’arbre à Palabres » avec des moments de débats.

  ANIMATIONS : MUSIQUE, THEATRE et BOGOLAN

14 h : Groupe de Musique Afro Social Club  Afro beat

 

-   16 h : Groupe Outnumber- Brothership, Musique Dub / Reggae

-    Atelier Bogolan pour les enfants toute la journée.

 

Associations membres du collectif :

AQAFI, ACTUME, TDS, Planète Urgence, CCFD, ASMAE-Sœur Emmanuelle, CADTM, Survie Gironde, Médecins d’Afrique, ADM-Artisans Du Monde, DESC33- Peuples Solidaires, TSIKY, FAL33-France Amérique Latine, Afrisol Eco Développement, La Cimade.

Contacts : aqafi@neuf.fr , 06 45 13 47 35.

Le Collectif de Bordeaux Centre regroupe les associations de solidarité internationale dont l'action s'inscrit dans un ou plusieurs des objectifs du millénaire. Le Collectif s’est engagé depuis 2008 dans l’organisation de la Semaine de la Solidarité Internationale en adhérant à l’esprit et aux valeurs défendues et véhiculées par le CRID et le RADSI.

Il organise chaque année un village associatif d’information et de sensibilisation.

 

Partager cet article
Repost0
Published by peuples-solidaires - dans Conférences - animations
28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 09:27

Maira_Martins.JPGRépondant à l’invitation de Peuples Solidaires DESC33 et Artisans du Monde, la sociologue brésilienne Maïra MARTINS, Chargée de mission Souveraineté alimentaire à Action Aid Brésil, est venue, lors de deux rencontres à Bordeaux et Blanquefort, les 3 et 4 mai 2011, nous présenter le travail de l’ONG en matière de lutte contre la faim et la pauvreté, avant de se rendre au G8 / G20 pour y faire entendre la voix des pays pauvres et émergents, au sujet des thèmes cruciaux que sont la souveraineté alimentaire, l’accès à la terre et les droits des femmes, l’agriculture durable et l’agro-écologie. Lors de son escale bordelaise, Maïra MARTINS a pu également, à l’initiative des membres du DESC 33, se rendre à l’Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement (IFAID) pour un temps d’échange avec le Directeur et des étudiants (DESC 33 remercie tout particulièrement Jean-Luc Pelletier pour sa disponibilité et son remarquable travail d’interprète).

 

Avec une population de 203 millions d’habitants, une superficie de 8 511 965 km2, le Brésil, grand exportateur de matières premières (sucre, café, jus d’orange, éthanol, viande d’élevage, fer …), membre du G8/G20, de l’IBSA (Inde, Brésil, Afrique du Sud) et du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), est aujourd’hui la 8ème puissance économique mondiale.

Pourtant, si le Brésil n’est pas a priori un pays pauvre, il n’en demeure pas moins caractérisé par de criantes inégalités sociales et une extrême concentration des richesses : en 2003, 21 millions de Brésiliens étaient encore en situation d’extrême pauvreté et en 2004, 14 millions d’entre eux souffraient de la faim. Les personnes pauvres consacrant de 50 à 80 % de leurs revenus à l’achat de produits alimentaires, l’augmentation des prix des produits alimentaires de ces dernières années a ponctionné d’autant la part du budget des ménages consacrée à l’éducation et à la santé.

 

En 2011, 1% des propriétés agricoles du Brésil concentrent 44% des terres consacrées à l’agriculture (monoculture). L’agro-industrie détient 75,7% de l’espace rural. Dans le même temps, 50% des propriétés rurales font moins de 10 hectares et représentent 2,6% des terres. Les petits paysans occupent 25% de l’espace rural, représentent 75% de la main d’oeuvre agricole du pays et produisent plus de 60% de la production alimentaire des Brésiliens.

La crise alimentaire au Brésil résulte de la conjonction de plusieurs phénomènes : la spéculation sur les denrées alimentaires et les ressources énergétiques, l’augmentation du prix des terres agricoles, le développement des agrocarburants, le dérèglement climatique, l’absence d’instances et d’outils de régulation des marchés et l’insuffisance et le manque de coordination d’une politique de stockage des produits alimentaires.

Ce constat a amené Action Aid International, dès 1998, à ouvrir une antenne au Brésil. Présente dans 13 états du géant sud-américain, l’ONG regroupe 24 projets situés dans les zones urbaines ou rurales les plus pauvres, principalement au sud-est, au nord et nord-est du pays et touche plus de 300 000 personnes. L’ONG Brésilienne est financée pour partie par les dons de solidarité mensuels (sur 20 000 donateurs, 6 000 sont Brésiliens) et par des partenariats avec des fondations et des entreprises devant répondre à des critères de sélection précis. Le gouvernement brésilien ne participe pas.

 

Action Aid Brésil privilégie quatre axes de travail : le droit à l’alimentation, les droits des femmes, le droit à la participation (démocratie et gouvernance) et le droit à l’éducation.

 

Action Aid travaille en priorité dans les régions les plus déshéritées, en étroite collaboration avec les partenaires locaux (associations, syndicats, communautés), régionaux et nationaux. Un partenariat dure en moyenne 10 ans.

Action Aid participe au Programme d’accès à l’alimentation (PPA) du gouvernement basé sur le développement de l’agriculture familiale paysanne. Il préconise la mise en relation des petits agriculteurs pauvres et des consommateurs pauvres, l’achat direct de produits alimentaires aux organisations de petits paysans au prix du marché, la redistribution gratuite de ces produits de qualité aux écoles, aux hôpitaux et aux familles dans le besoin, la constitution de stocks et le développement de la mobilisation et de l’organisation locales. 160 000 petits paysans sont concernés par ce programme et 15 millions de personnes en bénéficient.

A Mirandira, par exemple, petite ville au nord-est du Brésil, dans la zone semi-aride, le PPA a permis de développer des systèmes de rétention d’eau pour développer l’agriculture et notamment l’agroécologie et de faciliter l’accès au marché local et aux transports. Le projet a débuté en 2005 avec 82 familles pour compter en 2008, 393 familles. Près de 3.000 personnes ont reçu une aide alimentaire par le biais des crèches, des écoles ou des institutions d’assistance sociale. Les habitudes alimentaires ont évolué avec l’apport de fruits et de légumes et de produits sains, sans pesticide et engrais. La santé des enfants s’est améliorée et la fréquentation à l’école a augmenté. Action Aid souhaiterait développer le PPA dans d’autres pays.

 

D’autres actions sont mises en place par Action Aid, notamment pour promouvoir le travail des femmes, l’accès à un revenu et leur autonomie, celles-ci menant souvent des activités spécifiques au sein de l’agriculture familiale (potager, basse-cour, arbres fruitiers…). Ainsi, des activités de transformations des produits (concassage d’amandes, de noix pour la fabrication de produits cosmétiques, d’huiles) peuvent ensuite s’intégrer dans le circuit du commerce équitable. Enfin, Action Aid encourage systématiquement une agriculture respectueuse de l’environnement et le développement de l’agro-écologie, en s’appuyant sur l’expérience des paysans locaux. Elle s’investit dans des programmes visant à valoriser le travail des groupes de producteurs de la forêt, à diversifier les productions agricoles et d’élevage. Elle soutient l’utilisation, la sauvegarde, le stockage de variétés et d’espèces locales, notamment en matière de semence (création de banques de semences traditionnelles dont les plus répandues sont le maïs, les haricots et les fèves). Elle se mobilise pour impulser des programmes de rétention et de distribution d’eau. Cette agriculture demande néanmoins beaucoup de main-d’oeuvre avant que les sols puissent être mis en valeur, ce qui freine l’adhésion d’un grand nombre de petits paysans.

Le gouvernement du Président Lula (2003-2010), sa forte mobilisation dans la lutte contre la pauvreté et la faim (augmentation du salaire minimum, mise en place des programmes Faim Zéro et Accès à l’alimentation, création d’un Ministère du développement social et du combat contre la faim et réactivation d’un Conseil national de sécurité alimentaire), sa politique volontaire de développement de la Coopération Sud-Sud et le travail de nombreuses ONG telles que Action Aid, ont permis, dans un contexte de crise alimentaire mondiale touchant un milliard d’individus et de forte volatilité des prix des matières agricoles et énergétiques, de ramener le nombre d’indigents à 8,9 millions en 2008 et celui des personnes souffrant de la faim à 11 millions en 2009.

Ces résultats ont été obtenus par des mesures simples, de bon sens et sont facilement transposables à d’autres pays émergents, souvent moins riches que le Brésil. De tels programmes doivent résolument s’inscrire dans le cadre d’une coopération internationale. Malgré tous ces efforts et ces résultats prometteurs, de grandes zones d’ombre persistent.

 

L’extension des domaines de culture de la canne à sucre (10% des terres agricoles) et de l’élevage de bétail (200 millions d’animaux occupent 177 millions d’hectares) continue, se déplaçant peu à peu sur le domaine de la forêt amazonienne ; le projet du plus grand barrage du monde (Belo Monte) est acquis malgré de fortes mobilisations, l’achat de terres pour la production d’agrocarburants (la production de soja a progressé de 84% entre 1990 et 2008, passant de 11,5 millions d’hectares à 21,2) par de grandes entreprises étrangères marque une pause, suite au lancement d’une enquête gouvernementale mais l’indice de concentration des terres (GINI) progresse…

 

Le Brésil reste également le champion du monde de l’utilisation de pesticides et le deuxième producteur de cultures OGM de la planète. Autant de menaces pour la sauvegarde de l’environnement, l’accession à la souveraineté alimentaire et un développement durable basé sur une agriculture paysanne familiale et l’agroécologie.

D’autant plus qu’une récente proposition de loi vise à réduire la surface des zones naturelles protégées. Enfin, subsiste le casse-tête du cadastre brésilien, dont le manque cruel de visibilité et de crédibilité (nombre de titres fonciers plus important que celui des terres disponibles, corruption, collusion du pouvoir politique et de l’agro-industrie, terres vacantes de l’Union…) condamne à court terme toute réforme agraire profonde.

 

Si la pression exercée par le Mouvement des Sans Terre a permis d’aboutir à une première étape dans la redistribution des terres avec la mise en place par l’Institut national de la colonisation et de la réforme agraire (INCRA) de l’assentamento, consistant à diviser en lots les terres d’une grande propriété, et à les attribuer à de petits paysans, le système bute sur un paradoxe : le MST préconise la concession d’usage alors que les paysans souhaitent un titre de propriétaire.

Partager cet article
Repost0
Published by Desc33 - dans Conférences - animations

Agir pour le respect des droits fondamentaux :

Les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux

 

Retrouvez-nous sur Facebook


 


Prochains rendez-vous

[Rencontre- Débat Public] - entrée libre

24 février 2017 à 19h30

 Alain Deneault présentera son nouvel ouvrage

" De quoi Total est-elle la somme ?". 

IUT Bordeaux Montaigne 1, rue Jacques Ellul

 

Pour en savoir plus...

Bull'Infos

Bulletin trimestriel d'informations

Recevez-le en le demandant à peupleso.desc33@laposte.net

Télécharger le numéro de janvier 2015